Deux mille quatorze et deux mille quinze
Sont des années qui riment à rienze
Faudra sans doute deux mille seize
Pour être un peu à l’aise
Vienne le froid, vienne le chaud
Vienne le beau et vienne l’effroi
Serre les fesses et fais ce que dois
N’espère rien et tu auras - ou pas
Ce qu’on a commencé il faudra bien finir
L’espoir peut sombrer mais jamais le désir
Bouscule tes jours, grésille tes nuits
Evite de dire toujours, prends plaisir à dire oui
Vis l’année comme elle vient, entre joie et chagrin
Fais-y pousser des choses qui fleuriront plus loin
Couches-y tes amours, tes ennemis, tes ardeurs
Hume quand ils passent les instants de bonheur
Profite du soir qui tombe comme du jour qui se lève
Dans un an tu verras que tout n’était qu’un rêve |